Hommage : Professeur Michel Lapras

Michel Lapras, ancien président du Conseil national de l'Ordre des vétérinaires, est décédé le 14 mars 2022.

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Hommage de Michel Baussier

Né en 1932 à Lyon, Michel LAPRAS est diplômé de l’Ecole vétérinaire de Lyon en 1958. Il nous quitte à l’aube de ses 90 ans le 14 mars 2022.

A sa sortie de l’Ecole, il a une courte expérience de vétérinaire rural dans l’Allier, dans l’attente de son engagement sous les drapeaux. Il se qualifiera alors plus tard, avec l’humour qui le caractérise, de « véto de campagne en sursis ». Au retour d’Algérie, il entame une carrière d’enseignant-chercheur à l’Ecole vétérinaire de Lyon. Il acquerra de nombreuses compétences, notamment en éthologie. Il sera professeur de médecine, à Lyon et à Nantes. Il dirigera par intérim l’Ecole vétérinaire de Nantes puis sera directeur de celle de Lyon. Sans pouvoir énoncer ici tous ses engagements, il présidera également l’Académie vétérinaire de France et sera élu au sein de son ordre, au conseil régional d’abord puis au conseil supérieur, qu’il présidera de 1992 à 1998.

Pour connaître et comprendre Michel LAPRAS, il faut intégrer son enfance et son adolescence au cours de la deuxième guerre mondiale puis sa guerre, comme vrai soldat cette fois, en Algérie. Deux drames nationaux qui l’ont marqué et, sans doute aussi, modelé et influencé.

Il part en effet sous les drapeaux fin 1958 pour vingt-huit mois dont plus de deux ans passés à haut risque en Algérie, dans un régiment de spahis. Ce séjour inspirera un livre, « Culottes courtes et bottes de cheval », publié en 2011.

Il m’a offert et dédicacé son livre alors que j’étais aux affaires de la profession, président en exercice du Conseil supérieur (pas encore national) de l’Ordre des vétérinaires depuis quelques mois. J’ai lu d’un trait ce livre, écrit d’une fort belle plume, enjouée et alerte, à l’humour pétillant et parfois cinglant, comme on lit un roman. Cette lecture fut pour moi une révélation, tant Michel, président du Conseil supérieur, dont on appréciait pourtant déjà la modestie, était resté discret sur son rôle et ses actes courageux au cours de cette sale guerre. Ce livre m’avait arraché des éclats de rire tout autant que des émotions au bord des larmes. Je me suis souvenu alors, que lorsque je fus élu au Conseil supérieur en 1995, sous sa présidence, le professeur qu’il était, m’imposait a priori une certaine distance. Or l’accueil plein de simplicité et de gentillesse qu’il me réserva effondra dans l’instant cette distance. J’avais ressenti tout de suite que ce président était profondément sensible, humain et foncièrement modeste, mais je ne mesurais pas qu’il était humble à ce point.

Pour moi, avec le recul, je retiendrai qu’il fut, en tant que président national, le président sous l’autorité duquel la spécialisation vétérinaire a pu enfin naître, dans le cadre d’un part dont on se souvient tous qu’il fut quelque peu dystocique. Lorsqu’il s’est retiré des responsabilités ordinales, je me souviens de façon très aiguë de la confidence qu’il m’avait faite alors que je devenais secrétaire général du conseil national : il souhaitait que nous nous rapprochions davantage du ministère en charge de la Santé. Eternel débat que celui de l’écartèlement des vétérinaires du monde entre l’agriculture et la santé ! Il me parlait en fait du concept d’Une Seule Santé (One Health) sans le dire : si on rapporte cette préoccupation aux débats d’aujourd’hui, il était assurément un précurseur, un anticipateur. N’est-il pas par ailleurs l’inventeur du slogan « De la fourche à la fourchette » ? Slogan sans doute aujourd’hui parfois dévoyé… Enfin, troisième idée forte à retenir : ses études et recherches en éthologie animale (il fut un des premiers à oser parler de zoopsychiatrie) l’amenaient à tenter de parler de la relation des humains aux animaux à une profession qui ne voyait encore cette relation que dans un cadre asymétrique de pleine exploitation de l’animal par l’homme. Quand j’ai voulu mettre le pied dans la porte au cours de mon mandat de président pour introduire dans le débat sociétal le vétérinaire comme expert du bien-être animal, Michel m’a adressé des signaux répétés d’encouragement et des compliments. Je relisais alors avec intérêt certains de ses éditoriaux en ce sens dans notre revue… mais qui à l’époque faisaient sans doute flop. Il est difficile d’avoir raison avant l’heure.

Michel LAPRAS a été le grand président de l’Ordre qu’il fallait pour les vétérinaires au moment où il le fut, dans une espèce de transition ordinale.

J’étais présent hier à ses obsèques, tout imprégnées de l’atmosphère très familiale qu’il aimait tant et dans laquelle il se plaisait, autour du couple joyeux et radieux qu’il formait avec son épouse Liliane. Michel a été inhumé au cœur des monts du Lyonnais, très précisément le 19 mars 2022, soixante ans jour pour jour après les accords d’Evian. Je me suis dit en m’y rendant que Michel, en nous conviant pour nous saluer officiellement une dernière fois, faisait encore, comme il savait le faire, un clin d’œil malicieux, sinon un vrai pied de nez, à l’Histoire.

A toi, Michel, modeste, généreux et courageux, les vétérinaires de France disent en choeur :

Au revoir et merci !

A Montceau-les-Mines, le 20 mars 2022.

Michel BAUSSIER
Président d’honneur du Conseil national de l’Ordre des vétérinaires.


Hommage de Christian Rondeau

Michel Lapras reste gravé dans ma mémoire comme une mosaïque de talents illuminant le présent de multiples facettes et capables de projeter sur l'avenir les rayons d'une intelligence hors du commun.

J'ai eu la chance de travailler à ses côtés durant les années où il a présidé l'Ordre national des vétérinaires français et il m'a nourri de ses conseils pertinents, enrichis de nombreuses expériences qu'il avait vécues pendant ses études, la guerre d'Algérie, son cursus de Professeur puis de Directeur des Ecoles Nationales Vétérinaires.

Courageux, loyal, fidèle à ses principes, sa famille, ses amis, et toujours soucieux de prospective, il avait ainsi organisé aux Pensières sur le bord du lac d'Annecy dans le domaine de son ami Charles Mérieux une réflexion sur l'avenir de notre profession qui n'a pas pris une ride en dépit de l'accélération du temps.

Toutes mes pensées vont à Liliane et à sa famille qu'il chérissait tant.

Merci Michel de nous avoir ainsi aussi brillamment éclairé le chemin.

Christian RONDEAU
Président d'Honneur du Conseil national de l'Ordre des vétérinaires 

 


Hommage de Alain Grépinet

Le professeur Michel Lapras vient de partir, à l’aube de ses 90 ans. Je l’ai connu d’abord en tant que président du CRO de Lyon (comme on disait à l’époque), puis comme président du CSO (devenu par la suite CNO).

Je garde de cette grande figure de notre profession le souvenir d’un homme profondément humain, attentif, à l’écoute des autres, ouvert au dialogue, tolérant, vertus de plus en plus  rares par les temps qui courent.

J’avais sollicité son concours lorsque j’avais organisé, notamment à l’Ecole vétérinaire de Lyon, plusieurs EPU (Enseignements post universitaires) consacrés à l’expertise vétérinaire et alors qu’il était lui-même Directeur de cette prestigieuse Ecole. Il nous avait toujours accueillis avec bienveillance et efficacité, approuvant sans réserve ces enseignements auxquels participaient également certains de ses collègues enseignants des autres ENV. Un bel exemple, parmi d’autres, de collégialité et de confraternité ; gratitude et reconnaissance !

Merci et Adieu Michel !

Alain GREPINET
Ancien président et fondateur de l'AFVE
Ancien membre du CRO de Lyon puis du Conseil supérieur de l'Ordre


Hommage de Bernard Lobietti

Mon ami le Professeur Michel LAPRAS vient de nous quitter à l’aube de ses 90 ans. Une immense tristesse et douleur m’assaillent car nos deux vies furent si souvent liées.

C’est à l’Ecole Vétérinaire de Lyon (1964-1968) que je fais sa connaissance alors qu’il est enseignant avec le Professeur FLORIO à la chaire de Pathologie Médicale des équidés et des carnivores domestiques et de Législation vétérinaire. Nous découvrons un professeur ouvert, adorant enseigner et qui nous fait comprendre que nous allons découvrir un métier fantastique. Il continuera d’ailleurs à entretenir d’étroites relations avec les praticiens de terrain pour garder un lien constant avec les réalités de notre art. Dans les bals de l’Ecole je revois le couple LAPRAS virevolter sur la piste de danse.

Plusieurs années plus tard nous nous retrouvons au Conseil Régional de l’Ordre à Lyon où je viens d’être élu. Il en était le Secrétaire Général et sa pédagogie faisait de nouveau merveille pour m’imprégner des arcanes de la déontologie vétérinaire. Dès cette époque nous avons cheminé ensemble avec une profonde amitié qui s’est renforcée au fil du temps.

Nous avons partagé tant de choses lorsqu’il était devenu en 1991 le Directeur de l’Ecole Vétérinaire de Lyon et moi Président du Conseil d’Administration. Il avait retrouvé son Ecole celle de son début de carrière d’enseignant après avoir été directeur de la nouvelle école de Nantes de 1986 à 1989.

Par la suite il deviendra Président du Conseil Supérieur de l’Ordre à Paris. Je me souviens de sa bienveillance pour me prodiguer des conseils éclairés alors que je présidais le Conseil Régional Rhône- Alpes. J’ai eu la grande chance de l’accompagner à l’Hôtel Matignon, lorsqu’Edouard BALLADUR, alors Premier Ministre, lui remit les insignes de Chevalier de la Légion d’Honneur.

Il nous a apporté son soutien sans faille à la bonne marche de Coopération et Echanges Vétérinaires Est-Ouest (CEVEO) que la profession vétérinaire Rhône-alpine porta sur les fonts baptismaux en 1992. Je me souviens d’une magnifique réunion à la Faculté Vétérinaire de Lublin en Pologne où il devint Professeur Honoris Causa de cet établissement. Nous avions organisé cette cérémonie à l’époque dans le cadre d’échanges entre la profession vétérinaire polonaise, le Professeur Zbigniew POMORSKI et CEVEO. Il ne manquait jamais nos assemblées générales annuelles et nous étions toujours heureux de le revoir et de bénéficier toujours de ses sages et bienveillants conseils avec sa bonhomie habituelle et son œil rieur.

Michel je ne peux qu’évoquer également l’immense pédagogue que tu fus. L’éthologie te doit beaucoup. N’es-tu pas l’initiateur de ce remarquable raccourci « de la fourche à la fourchette » pour définir si bien le travail des vétérinaire au service de tous.

Ton amour des animaux et des chevaux notamment, tes recherches innombrables, tes écrits nombreux, ton livre sous forme d’un roman de ta vie de jeunesse, témoignent de ton immense simplicité et de ton désir permanent de soutenir notre profession dans son implication dans les élevages et auprès des propriétaires d’animaux de compagnie

Avec Liliane ton épouse qui entretenait avec la mienne des liens très affectueux, nous avons partagé de nombreuses et belles réunions familiales. Couple uni et toujours souriant ils aimaient plus que tout leurs trois filles ainsi que leurs petits-enfants. La vie à leur côté était belle, sans complication et avec beaucoup de simplicité.

Avec toi disparait une des très grandes personnalités de notre Profession, un exceptionnel ami et un modèle pour nous tous anciens et plus jeunes qui ont eu la chance de croiser ton chemin.

Bernard LOBIETTI
Président de CEVEO

Ancien Président du CRO Rhône-Alpes et du CA de l’ENVL


Hommage de Jean-Luc Cadoré

Monsieur le Président de l’Académie Vétérinaire de France, Monsieur le Vice- Président,
Mesdames les académiciennes, Messieurs les académiciens,
Madame Lapras,
Caroline, Virginie, Dorothée et vos familles,

Il me revient aujourd’hui l’insigne honneur de rendre un hommage à l’un de mes Maîtres, à celui qui a été votre époux, votre père, beau-père et grand père, à celui qui a été un collègue pour certains, un enseignant de médecine et un directeur pour d’autres, une figure de la Vétérinaire pour d’autres encore.

Je me souviens de la fin des années 70 quand j’étais sur les bancs de la nouvelle École à Marcy et recevais les cours structurés et complets de Mr Lapras qui s’attachait à une certaine exhaustivité et faisait allusion aussi souvent que possible à la médecine comparée, lui qui était issu et a été constamment entouré d’une famille médicale.

Je me souviens évidemment des travaux menés avec Mme Fournel et Mr Monier sur les maladies auto-immunes et particulièrement le lupus érythémateux disséminé du chien.

Je me souviens aussi de sa passion pour l’approche de la médecine du sport chez le cheval, cet animal qui était pour lui une vraie passion.

Il part le 7 septembre 1981 prendre légitimement la Chaire de Sémiologie, Pathologie médicale de équidés et des carnivores, Législation à l’École de Nantes où il allait constituer rapidement une équipe avec Yves Legeay et mon amie Dominique Fanuel-Barret et créer ainsi un Service fondateur. Je ne l’aurai donc pas comme Patron au début de mon assistanat en septembre 1983.

Je me souviens aussi de sa rencontre de Dominique autour de l’épilepsie, de l’appui bienveillant qu’il lui accorda pour initier une activité en imagerie médicale en coupe afin de développer et d’améliorer le diagnostic en neurologie. Il affectionnait en effet particulièrement cette discipline comme en témoigne certaines de ses publications, à commencer par son travail de thèse en 1959 portant sur l’épilepsie spontanée du chien : étude clinique, électroencéphalographique et anatomo-pathologique ; s ‘en sont suivies celles réalisées sur les chevaux atteints de maladie de West Nile en 1968, puis celles sur l’ataxie spinale du poulain en 1970. Il s’est aussi intéressé à d’autres espèces qui n’étaient pas initialement ses modèles, démontrant alors son ouverture d’esprit, et aussi à l’expérimentation animale en publiant sur les effets tératogènes, en réalisant par ailleurs une infection expérimentale du cheval par le virus de West Nile. Son éclectisme l’amène même à travailler sur la tremblante du mouton

Mais il affectionnait aussi la médecine des comportements qui animera ses réflexions, initiées en 1964 comme j’en reparlerai dans quelques instants. Il aimait aussi la cardiologie, l’éthologie, l’immunopathologie, la pneumologie, l’histoire de la médecine, bref la médecine …

Plus tard, en 1995, il présentera son grand projet vétérinaire 1995-2000-200 qui marquera date dans nos mémoires.

Il prendra donc la direction de l’École de Nantes en 1987 en assurant un environnement calme et serein dans cet établissement jeune, dynamique et prometteur. Il en reviendra le premier septembre 1989 pour diriger sa chère École vétérinaire de Lyon, dans la ville et la région qu’il aimait tout particulièrement. Il la dirigera jusqu’au 19 février 1997 non sans avoir entre temps marqué la profession en présidant le CSO de 1992 à 1998, et en ayant mené quelques réformes marquantes comme l’animation de séminaires pédagogiques et la restructuration des cliniques, en créant notamment un département hippique en 1993 à la direction duquel il plaça judicieusement et de façon opportune le Pr Chary.

Il aurait aussi rêvé de créer une chaire sur la médecine des comportements mais en la matière il dut se contenter de contribuer à la mise en place d’un diplôme inter-Écoles, le premier peut être, de vétérinaire comportementaliste, présidant alors le premier jury en juin 1998 auquel il me demanda de participer. C’est d’ailleurs l’occasion de rappeler sa signature d’un article en 1991 sur les interactions psychiatriques entre l’humain et l’animal dans le bulletin de notre Compagnie, faisant alors écho à un ouvrage collectif écrit sous la direction du Pr Brion et d’Henri Ey en 1964 cité plus haut sur ce qu’ils avaient baptisé déjà … la psychiatrie animale.

Je me souviens de sa confiance qu’il m’accorda avec Dorothée dès 1983 pour le suivi médical de Mélodie, cette petite jument qui fut une passion partagée avec sa fille.

Je me souviens d’une randonnée à cheval organisée au département hippique en 1995 qu’il avait absolument tenu à accompagner.

Je me souviens très bien aussi de ses engagements pour des établissements et confrères polonais et roumains.

Je me souviens de la première fête champêtre qu’il avait organisée en 1992 pour la remise des diplômes, manifestation qui sera reprise quelques années plus tard et qui est maintenant institutionnalisée.

Comme beaucoup, je me souviens de sa bienveillance dans beaucoup de registres, de la confiance de sa parole donnée, de son optimisme raisonnable et mesuré, de son agilité d’esprit, de sa malice et de son côté enjoué appuyé par un petit sourire, toujours généreux, si caractéristique pour aborder parfois certaines adversités pour lesquelles il pouvait aussi être surprenant et très ferme mais sans rancune particulière tout en se souvenant toutefois.

Je me souviens d’un homme respectant les différences, ne faisant pas le lit de rivalités stupides et peu constructives, présent pour remplacer et assurer la continuité du Service de Médecine, essayant toujours de donner les meilleurs conseils pour optimiser les situations et les choix de ses collaborateurs.

Je sais enfin ses nombreuses occupations toutes attentionnées pour ses petits-enfants depuis le début de sa retraite qui aura été tout aussi riche que sa vie professionnelle.

J’ai donc mieux compris en préparant cet hommage combien ses expériences personnelles ont contribué à façonner l’homme, l’humaniste cultivé qu’il a été : sa famille, son éducation, cette guerre d’Algérie qui l’aura tellement marqué, la Médecine et la Vétérinaire, ses amis, et surtout sa vie de famille qu’il a su construire et faire vivre jusqu’à son dernier soupir.

Il aura donc su créer et innover avec modestie et discrétion.

Mais c’est maintenant à vous, Monsieur, que je voudrais m’adresser plus directement en vous témoignant une fois encore mon éternelle gratitude et mon éternelle reconnaissance pour m’avoir accompagné à ma deuxième agrégation.

Arrivé au terme de cette humble et modeste évocation qu’il était légitime de faire, […] mais aussi en pensant à notre dernier échange téléphonique le 19 février dernier, à vous donc Monsieur le Professeur, Maître, Patron dans la meilleure acception, de ce terme dans notre monde médical, souvent oubliée aujourd’hui, Monsieur l’Académicien, Monsieur l’ancien Directeur, et tout simplement Monsieur …  soyez donc assuré de notre profond respect pour l’homme que vous avez été, pour vos actions menées, pour vos convictions profondes et merci infiniment pour vos qualités humaines remarquables et appréciées que nous regretterons toujours et regrettons parfois déjà, non sans une certaine nostalgie, dans les différents paysages professionnels dans lesquels nous sommes appelés à évoluer aujourd’hui.

Merci à toutes et tous pour votre attention, en adressant des remerciements particuliers à Mesdames D. Fanuel, C. Fournel, Mrs Moraillon, Baussier, Rondeau, Legeay et Delatour que j’ai contactés pour préparer ce texte.

Jean-Luc Cadoré
Professeur en médecine interne à VetAgro Sup
Membre de l'Académie Vétérinaire de France