Athanas IVANOFF
Il est né le 6 octobre 1900 à Dermantzi, arrondissement de Loucovit (Bulgarie).
Il est de nationalité Bulgare.
Il fait ses études vétérinaires à l’ENV Toulouse du 18 octobre 1927 au 13 septembre 1931. Il soutient sa thèse de doctorat vétérinaire (La fourbure chronique du Cheval) le 4 juillet 1933 à Toulouse.
Il s’installe à Gimont (Gers) en septembre 1931. Selon le maire, il est très estimé de toute la population. Il y soigne gratuitement les chevaux de la gendarmerie locale jusqu’en octobre 1937, date de la suppression des chevaux de la brigade.
Il se marie le 25 septembre 1934 avec Inès Marie Louise Julienne Roux.
Il dépose sa demande de naturalisation le 13 juin 1938. Elle lui est accordée le 5 octobre 1939 (JORF du 12 octobre 1939, p. 12176).
Le 22 juillet 1941, la commission de révision des naturalisations donne un avis favorable au maintien de sa naturalisation.
Il est interdit d’exercice par arrêté du ministre de l’agriculture du 17 novembre 1942 (JOEF du 2 décembre 1942), après avis défavorable de la Commission supérieure de contrôle le 4 novembre 1942.
Il semble alors s’être retiré dans la propriété de la famille de son épouse à Brugnens (Gers).
Le maire de Gimont fait appel au directeur de l’ENVT, Marcel Petit, pour trouver un remplaçant. C’est Jean Laporte qui fait l’affaire, il venait de quitter précipitamment Belfort après avoir participé avec un de ses supérieurs à un acte de résistance : immobilisation d'une partie de la cavalerie allemande stationnée dans cette ville après injection délibérée de térébenthine dans les tendons du suspenseur du boulet des chevaux.
Après la Libération, le Dr Ivanoff veut reprendre sa clientèle, ce à quoi s’oppose Jean Laporte qui lui dit : « le vétérinaire de Gimont, c’est moi ». Une partie de la clientèle revient vers le Dr Ivanoff, mais les deux cabinets vétérinaires vont rester concurrents, y compris après la retraite des deux protagonistes. Ce n’est que beaucoup plus tard, en janvier 1990, que leurs successeurs, Marc Clua et Jean-Louis Lacroix, vont décider de s’associer pour faire cesser cette stupide concurrence.
Athanas Ivanoff prend sa retraite en 1964.
Il décède en juin 1984. Il est inhumé dans le caveau de famille de son épouse dans le cimetière de Gimont.